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 Questions/réponses LES EMBRYONS

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Corinne
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Corinne


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MessageSujet: Questions/réponses LES EMBRYONS   Questions/réponses LES EMBRYONS EmptyVen 5 Nov 2010 - 19:38

Les Embryons


Qu’entend-on par embryon ?
À la fin de la fécondation, l'œuf se divise en 2 cellules, puis 4, puis 8, et ainsi de suite. Il y aura environ 200 cellules au bout d'une semaine. Ces divisions cellulaires continueront ensuite, fournissant des milliers de cellules qui vont s'agencer pour donner les ébauches des futurs organes. Tous ces stades, depuis le 1er jour (2 cellules) jusqu'au 2ème mois, portent le nom d'embryon.
Par la suite, on parle de fœtus, dans lequel progressivement les ébauches précédentes se transforment en organes définitifs (des milliards de cellules).

En pratique, en FIV, ce sont les tous premiers stades embryonnaires que l'on observe : 2 jours après la mise en présence des gamètes, ce sont des stades à 4 cellules en moyenne. Mais la culture peut être prolongée jusqu'à 7 jours au maximum jusqu'au stade blastocyste.

Toutes les tentatives fournissent-elles un embryon ?
Non. Mais tout dépend de la durée de la culture embryonnaire. Au bout de 2 jours, dans 20 % des tentatives il n'y a pas d'embryon. En effet, 60 % seulement des ovocytes sont fécondés mais tous ne terminent pas la fécondation en se transformant en embryon. Mais comme il y a presque toujours plusieurs ovocytes par tentative, il y a obtention d'au moins un embryon dans 80 % des tentatives.

Au bout de 7 jours, dans 35 à 40 % des tentatives, il n'y a pas de blastocyste, c'est-à-dire d'embryon transférable.

La culture prolongée est-elle néfaste ?
Non. Elle n'altère pas la viabilité embryonnaire ; elle sélectionne les embryons les plus viables, les autres arrêtant leur développement plus ou moins rapidement.


Le nombre d’embryons varie-t-il selon les tentatives ?
Oui. Il varie bien sûr en fonction du nombre initial d'ovocytes et du taux de fécondation. Au bout de 2 jours, il est en moyenne de 4 mais, il peut varier de 0 à 30. Les chiffres supérieurs à 10 sont rares (4 % des tentatives) et les chiffres supérieurs à 15 exceptionnels (moins de 1 % des tentatives). Au bout de 7 jours, ces chiffres sont évidemment très diminués.


Quelles sont les causes de la non-viabilité embryonnaire ?
Elle est fonction de :
• La présence d'éventuelles anomalies chromosomiques,
• la maturité des ovocytes qui les ont fournis,
• peut-être de la qualité des spermatozoïdes.

D’où proviennent les anomalies chromosomiques des embryons ?
On a vu que 25 à 30 % des ovocytes et 10 % des spermatozoïdes portent une anomalie chromosomique ; il est donc logique qu'il y ait 35 à 40 % des oeufs qui portent à leur tour ces anomalies. Et on peut y ajouter les 10 % d'œufs polyspermiques (à 3 pro-noyaux) et parthénogénétiques provenant des fécondations anormales. Il y a donc au moins 50 % d'embryons porteurs d'une anomalie chromosomique.

Ces anomalies chromosomiques des embryons sont-elles plus fréquentes en FIV qu'en reproduction spontanée ?
Peut-être. On estime qu'en reproduction spontanée, ce taux d'anomalies est du même ordre (50 %). Il est toutefois possible que ce taux soit légèrement supérieur en FIV (plus d'anomalies ovocytaires ? plus de polyspermies ?) mais cela n'est pas formellement démontré.

Quel est le devenir des embryons porteurs d'anomalies chromosomiques ?
Leur développement s'arrête souvent très tôt, le plus souvent avant la nidation ; certains peuvent se nider, mais pour la plupart, ils cesseront leur développement avant la fin du 3ème mois (fausses couches spontanées précoces).
Finalement, moins de 1 % d'entre eux seulement arriveront à terme, en donnant, le plus souvent, un enfant porteur d'anomalies. Tout ceci comme en reproduction spontanée.


Peut-on repérer les embryons porteurs d'anomalies chromosomiques ?
Techniquement, il est possible de le faire en pratiquant un caryotype (carte chromosomique) sur une des cellules prélevée à l'embryon : il s'agit d'un DPI (diagnostic pré-implantatoire). Mais cette technique est réservée à des cas particuliers. Ces embryons peuvent avoir la même forme, le même aspect et la même vitesse de développement (au cours des premiers stades) que les autres ; le taux d'anomalies chromosomiques est, en revanche, très élevé chez les embryons dont la forme est tout à fait atypique.


Qu’en est-il des embryons provenant d'ovocytes immatures ?
On a vu que certains ovocytes incomplètement matures peuvent être fécondés et donner des embryons.
Or, les premiers stades du développement se déroulent de manière autonome (ce n'est plus le cas à partir de la nidation) grâce à des substances élaborées par l'ovocyte avant l'ovulation, pendant sa phase de maturation, et se retrouvant évidemment dans l’œuf puis l'embryon. Si la maturité est imparfaite, ces substances font défaut et le développement sera compromis. Cet aspect de la viabilité embryonnaire est donc tout à fait lié à la maturité ovocytaire.

L’immaturité ovocytaire peut aussi être Cause d'anomalies chromosomiques. On ne sait pas exactement quel est le pourcentage de ces embryons peu viables ; des calculs montrent qu'il n'est sûrement pas inférieur à 20 % ; il est en tout cas bien plus élevé qu'en reproduction spontanée. Il varie aussi d'une tentative à l'autre.

Quel est le devenir des embryons provenant d'ovocytes immatures ?
Leur développement s'arrête très tôt. Il est probable qu'ils ne terminent que très rarement la nidation. De ce fait, ils n'ont que peu de chances d'entraîner l'apparition d'une grossesse clinique.

Peut-on repérer les embryons provenant d'ovocytes immatures ?
De manière très imparfaite, au bout de 2 jours de culture, au vu de leur aspect morphologique. Il est à ce stade assez variable et on peut le décrire sans endommager les cellules : peuvent varier le nombre, la taille, la forme, l'aspect des cellules, l'aspect des enveloppes, de la zone pellucide et du cumulus, etc. On a pu définir un embryon ‘ idéal » et des variantes diverses qui en sont plus ou moins éloignées ; et on peut approximativement les classer en embryons de type 1, 2, 3 et 4 (ou A, B, C, D) par ordre de qualité décroissante : les plus viables sont de type 1 et les moins viables de type 4. li s'agit là d'une corrélation statistique, et il est évident qu'on ne peut pas au cas par cas prévoir le devenir d'un embryon donné (sauf s'il est de type 4, pour lequel les chances de survie sont nulles).
Cependant, avec la culture prolongée, on sélectionne une bonne partie des embryons viables.


Qu'en est-il des embryons provenant de spermatozoïdes issus de sperme de très mauvaise qualité ?
On a longtemps supposé que lorsque la fécondation est réalisée avec des spermes de très mauvaise qualité, donc en ICSI, les embryons formés pourraient être de viabilité réduite, soit parce que les anomalies chromosomiques de ces spermatozoïdes seraient plus nombreuses, soit parce que ces spermatozoïdes ne contiennent pas les éléments indispensables à la survie d'un embryon. Avec la pratique de la culture prolongée, on sait maintenant que cette hypothèse est vraie : le pourcentage d'embryons atteignant le 7ême jour est significativement plus faible


Peut-on apprécier la viabilité d'ensemble du Lot d'embryons obtenus ?
Oui, mais de manière imprécise. Il y a d'autant plus de chances d'avoir un ou plusieurs embryons viables, que l’ensemble du lot d'ovocytes est mature, c'est-à-dire :
• que le taux de recueil est élevé,
• que le taux de fécondation est élevé,
• que le nombre d'ovocytes totalement immatures est faible,
• que le nombre d'embryons de type 1 et 2 est élevé.


Peut-on diagnostiquer le sexe des embryons ?
Il est techniquement possible de déceler la présence d'un chromosome sexuel dans une des cellules prélevée chez l'embryon, le reste de l'embryon se développant cependant de façon tout à fait normale.
Cependant, cette méthode de diagnostic, pré-implantatoire (DIPI) n'est acceptable que s'il y a un risque d'apparition d'une maladie génétique liée au sexe.

Peut-on diagnostiquer des anomalies géniques chez l'embryon ?
Selon la même technique, on peut faire le diagnostic de certains gènes morbides (c'est-à-dire pouvant entraîner des maladies) chez l'embryon avant l'implantation, ceci toujours chez des couples connus comme étant à risque. La liste de ces anomalies est encore en cours de définition car elles ne sont pas toutes diagnosticables et il faut fixer une limite en fonction de leur degré de gravité et de leur fréquence.

On pourrait, après diagnostic, corriger l'anomalie dans l'embryon. Ces techniques, dites de transgénose, s'opèrent chez les animaux, sans être encore complètement maîtrisées.

Elles sont par avance interdites chez l'être humain.

Qu'est-ce que le DPI ?
Il s’agit du diagnostique pré-implantatiore qui permet la détection d’anomalies génétiques chez l'embryon aux tous premiers stades de son développement.
En pratique, lors d'une fécondation in vitro, une cellule de l'embryon est prélevée et le diagnostic est fait sur cette cellule à l'aide de techniques complexes de laboratoire. Ce DPI est réservé aux couples connus comme étant à risque de transmission à l'enfant d'une maladie génétique d'une particulière gravité.

Source: www.fertily.org
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